LES ESPÈCES PROTÉGÉES
Echenilleur de La Réunion
(Tuit-tuit, coracina newtoni)
PROTÉGÉ
Le Tuit-tuit (Coracina newtoni) est une espèce d’oiseau forestier endémique de l’île de La Réunion. Aussi appelé Échenilleur cuisenier ou Échenilleur de La Réunion, ce passereau en voie de disparition est sur la liste rouge des espèces menacées par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) éditée en septembre 2008.
Le tuit-tuit est une espèce protégée qu’on ne trouve que dans les massifs forestiers de la Plaine d’Affouches et de la Plaine des Chicots, situés dans le nord-ouest de l’île. Les couples qui restent y sont répartis sur seulement 19 km2.
La réserve naturelle de la Roche Écrite a été créée en 1999 pour le protéger dans son milieu naturel. Cet espace règlementé a longtemps été géré par la Société d’études ornithologiques de La Réunion, l’Office national des forêts, les deux organismes oeuvrant ensemble pour la protection de cet oiseau. Son habitat relève désormais du parc national de La Réunion.
Il se nourrit principalement d’insectes (chenilles, araignées, phasmes…) et occasionnellement de fruits.
La période de reproduction s’étend d’octobre à avril et 2 à 3 oeufs seront pondus dans un nid en forme de coupe composé de brindilles et de lichens assemblés par des toiles d’araignées. Les oeufs sont bleu-verts tachetés de brun rouge. Le mâle et la femelle participent à la couvaison et au nourrissage des oisillons.
Deux types d’animaux constituent des menaces pour les oeufs: les chats sauvages et les rats. Les cyclones représentent une troisième menace puisque la reproduction a lieu au moment de leur passage.
Salangane des Mascareignes
(Aerodramus (Collocalia) francicus)
PROTÉGÉE
Hirondelle de Bourbon
(zirondelle, grande hirondelle Phedina Borbonica)
PROTÉGÉE
Petit Molosse de La Réunion
(Mormopterus francoismoutoui )
PROTÉGÉ
Le Petit Molosse de La Réunion est une espèce de chauve-souris indigène de La Réunion. Il s’agit de l’unique espèce de mammifère endémique de l’île. Bien que classée « préoccupation mineure » sur la liste rouge nationale, les tendances évolutives de l’espèce restent à ce jour inconnues et de nombreuses menaces telles que le dérangement, la destruction des gîtes et des habitats, les pesticides, les collisions routières et avec les éoliennes ou encore la pollution lumineuse pèsent sur les populations.
De petite taille, à savoir une vingtaine de centimètres d’envergure pour un corps de la taille d’un pouce d’une personne adulte et d’un poids de 5 à 8g, cette chauve-souris présente un pelage brun foncé et une face et des ailes noires.
Présente sur toute l’île de 0 à 2 320 m d’altitude, elle loge naturellement dans des failles/fissures des falaises et des cavités rocheuses et il est aujourd’hui très commun de les trouver dans les combles des bâtiments, sous les toitures ou encore derrière les volets et bardages ainsi que dans les joints de dilatation des ouvrages d’arts.
Cette espèce est strictement insectivore et nocturne. Bien que les individus se dispersent pour chasser en plein vol, l’espèce est grégaire, c’est à dire qu’elle se regroupe en colonie. Les colonies formées vont de quelques individus à plusieurs dizaines de milliers, notamment en période de mise bas en décembre. Les femelles n’ont qu’un seul petit par an et les jeunes prennent leur envol dès trois semaines à un mois.
Comme toutes les espèces de chauves-souris le Petit Molosse de La Réunion joue un rôle essentiel dans l’équilibre des écosystème et notamment dans la régulation des populations d’insectes.
Taphien de Maurice
(Taphozous mauritianus)
PROTÉGÉ
Le Taphien de Maurice est une espèce indigène des Mascareignes, présente à l’île de La Réunion, à l’île Maurice, à Madagascar, aux Comores et sur une large bande de l’Afrique continentale. Tout comme le Petit Molosse de La Réunion, cette chauve-souris est classée « préoccupation mineure » sur la liste rouge nationale bien que les tendances évolutives de l’espèce restent à ce jour inconnues. Les menaces qui pèsent sur elle sont le dérangement (présence de grimpeurs sur les arbres utilisés par l’espèce), la destruction des gîtes (abattage des arbres qu’elle occupe), l’utilisation de pesticides et produits chimiques ainsi que la pollution lumineuse.
Un peu plus grand que le Petit Molosse de La Réunion, le Taphien de Maurice a une envergure de 40 cm environ pour un poids de 30 g. Sa face est conique et aérodynamique. Son pelage gris chiné sur le dos et sa face ventrale blanche permettent son identification en cas d’observation d’un individu posé.
La répartition de l’espèce sur l’île de La Réunion est encore mal connue, notamment pour ce qui est des gîtes de reproduction. Les gîtes principaux connus et utilisés aujourd’hui sont les stipes (troncs) de cocotiers ou troncs de filaos, parfois de manguiers ou de beaucarnea. On peut aussi la rencontrer sur les façades de bâtiments ou d’ouvrages d’art. Pour se nourrir, cette espèce tire profit des zones éclairées où sont agrégés de gros insectes tels que les papillons tympannés dont elle se nourrit en chassant en vol.
Comme le mentionne la littérature, cette espèce connaît une à deux phases de mise bas annuelles, engendrant deux pics d’observations de jeunes. À La Réunion des jeunes peuvent cependant être observés toute l’année, mais en effectif restreint entre les deux pics observés. Les femelles n’ont généralement qu’un seul petit et les regroupement de cette espèce n’atteignent que de effectifs très restreints (quelques individus à une dizaine) sans pouvoir parler de colonie.
Comme toutes les espèces de chauves-souris le Taphien de Maurice joue un rôle essentiel dans l’équilibre des écosystème et notamment dans la régulation des populations d’insectes.
Roussette noire
(Pteropus niger)
PROTÉGÉ
La Roussette noire est une espèce de chauve-souris endémique des Mascareignes, observée à La Réunion et à l’île Maurice. Pour ce qui est de l’île Rodrigues, nous n’avons pas de preuve formelle de sa présence avant l’arrivée de l’homme. Disparue de La Réunion par le passé sous la pression humaine (déforestation, chasse, modification de ses habitats, …), elle est à nouveau observée régulièrement à La Réunion depuis les années 2000, où un groupe d’individus déplacés depuis Maurice par des courants cycloniques, a formé une colonie viable. Celle-ci reste fragile et l’espèce est classée en danger » sur la liste rouge mondiale et « en danger critique d’extinction » sur la liste rouge des mammifères de La Réunion. Elle fait l’objet d’un effort de conservation tout particulier sur l’île de La Réunion du fait du faible nombre d’individus et du manque de connaissances sur cette espèce dans le contexte réunionnais moderne que nous connaissons.
Bien plus grande que les deux autres espèces de chauves-souris présentes à La Réunion, la Roussette a une envergure d’un mètre pour un poids d’environ 525 g. Elle présente un pelage du ventre, du dos et de l’échine brun à noir avec un motif pâle le long des flancs et des avants-bras en face dorsale et un masque roux.
Arboricole, la Roussette noire fréquente principalement les milieux naturels dont une part importante de végétation indigène intacte, peu dégradée ou relictuelle, notamment en forêt tropicale humide de basse altitude. En effet, 40 % du territoire réunionnais est aujourd’hui couvert par la forêt. De ce fait, elles fréquentent aujourd’hui assez peu les vergers cultivés (mangue ou letchi) comme le démontre les travaux réalisés par le GCOI. Appartenant au groupe des Yangochiroptera, la Roussette utilise essentiellement la vue et l’odorat pour se repérer la nuit et chercher sa nourriture.
Les femelles donnent naissance à un petit par an en septembre-octobre et les naissances sont synchrones, c’est à dire qu’elles ont lieux dans le même intervalle de temps. La longévité de l’espèce n’est pas connue à ce jour.
Bien que les Roussettes n’aient pas le rôle de régulateur d’insectes reconnu de ses deux consœurs, la littérature et des études récentes laissent montrent un rôle essentiel dans la dissémination de graines et fruits d’espèces indigènes et donc dans le renouvellement des forêts indigènes de l’île.
Tournepierre à collier
(ti tourne galets, arenaria interpres interpres)
PROTÉGÉ
Oiseau migrateur
Noddi brun
(Macoua, Mouette, Anous stolidus)
PROTÉGÉ
Busard de Maillard
(Papangue, pied jaune, Circus Maillardi)
PROTÉGÉ
Gallinule poule d’eau
(Gallinula chloropus pyrrhorrhoa)
PROTÉGÉE
Pétrel de Barau
(Taille vent, Pterodroma baraui)
PROTÉGÉ
Tourterelle Malgache
(Pigeon ramier, Nesoenas (columba) picturata)
PROTÉGÉE
Phaéthon à brins blancs
(Paille en queue, Phaethon lepturus)
PROTÉGÉ
Terpsiphone de Bourbon
(Zoizo la vierge, Chakouat, zoizo malheur, Gobe mouche du paradis,
Terpsiphone bourbonnensis bourbonnensis)
PROTÉGÉ
Bulbul de la Réunion
(Merle pays, Hypsipetes borbonicus)
PROTÉGÉ
Héron strié
(Butor, Butorides striata)
PROTÉGÉ
LES ESPÈCES PROTÉGÉES
Echenilleur de La Réunion
Tuit-tuit
Coracina newtoni
PROTÉGÉ
Le Tuit-tuit (Coracina newtoni) est une espèce d’oiseau forestier endémique de l’île de La Réunion. Aussi appelé Échenilleur cuisenier ou Échenilleur de La Réunion, ce passereau en voie de disparition est sur la liste rouge des espèces menacées par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) éditée en septembre 2008.
Le tuit-tuit est une espèce protégée qu’on ne trouve que dans les massifs forestiers de la Plaine d’Affouches et de la Plaine des Chicots, situés dans le nord-ouest de l’île. Les couples qui restent y sont répartis sur seulement 19 km2.
La réserve naturelle de la Roche Écrite a été créée en 1999 pour le protéger dans son milieu naturel. Cet espace règlementé a longtemps été géré par la Société d’études ornithologiques de La Réunion, l’Office national des forêts, les deux organismes oeuvrant ensemble pour la protection de cet oiseau. Son habitat relève désormais du parc national de La Réunion.
Il se nourrit principalement d’insectes (chenilles, araignées, phasmes…) et occasionnellement de fruits.
La période de reproduction s’étend d’octobre à avril et 2 à 3 oeufs seront pondus dans un nid en forme de coupe composé de brindilles et de lichens assemblés par des toiles d’araignées. Les oeufs sont bleu-verts tachetés de brun rouge. Le mâle et la femelle participent à la couvaison et au nourrissage des oisillons.
Deux types d’animaux constituent des menaces pour les oeufs: les chats sauvages et les rats. Les cyclones représentent une troisième menace puisque la reproduction a lieu au moment de leur passage.
Salangane des Mascareignes
Aerodramus (Collocalia) francicus
PROTÉGÉ
Hirondelle de Bourbon
zirondelle, grande hirondelle
Phedina Borbonica
PROTÉGÉ
Chauve-souris
Chiroptères
PROTÉGÉ
Tournepierre à collier
Ti tourne galets
Arenaria interpres interpres
PROTÉGÉ
Oiseau migrateur
Noddi niais
Macoua, Mouette
Anous stolidus pileatus
PROTÉGÉ
Busard de Maillard
Papangue, pied jaune,
Circus Maillardi
PROTÉGÉ
Gallinule poule d’eau
Gallinula chloropus pyrrhorrhoa
PROTÉGÉ
Pétrel de Barau
Taille vent
Pterodroma baraui
PROTÉGÉ
Tourterelle Malgache
Pigeon ramier
Nesoenas (columba) picturata
PROTÉGÉ
Phaéthon à brins blancs
Paille en queue
Phaethon lepturus
PROTÉGÉ
Terpsiphone de Bourbon
Zoizo la vierge, Chakouat,
Zoizo malheur,
Gobe mouche du paradis,
Terpsiphone bourbonnensis
bourbonnensis
PROTÉGÉ
Bulbul de la Réunion
Merle pays
Hypsipetes borbonicus
PROTÉGÉ
Héron cendré
Ardea cinerea
PROTÉGÉ