Photos Fédération départementale des chasseurs de la Réunion
Facebook Fédération départementale des chasseurs de la Réunion
Contact Fédération départementale des chasseurs de la Réunion

FÉDÉRATION

Présentation

Actualités

Administrateurs

Etudes

Statuts

PERMIS DE
CHASSER

Permis de chasser

Examen spécifique

Calendriers

S’entraîner au permis

Valider son permis

Chasse à l’arc

LA CHASSE À
LA RÉUNION

La Chasse à la Réunion

L’île de la Réunion

Les espèces chassables

Les espèces protégées

La chasse à l’arc

Les nuisibles

RÈGLEMENTATION

Règlementations

Introduit à La Réunion au cours du XVIIIème siècle, le Francolin gris (Francolinus pondicerianus) est considéré comme une espèce rare depuis les années 1970. Seules deux populations subsistaient début 2000 ce qui a conduit à rendre l’espèce non chassable, par Arrêté Préfectoral, depuis 2002. Bien qu’aucun prélèvement n’ait lieu depuis presque 20 ans, l’espèce continue à décroître sans que l’on puisse en établir les causes directes. De plus, un projet d’aménagement urbain va prochainement démarrer sur la zone où réside l’une de ces deux populations relictuelles, réduisant encore les effectifs du Francolin gris.

Dans le cadre de son nouveau Schéma Départementale de Gestion Cynégétique, la FDC974 s’est donnée comme objectifs de faire le point sur l’état actuel des populations de Francolins gris et d’étudier la faisabilité de la translocation des individus de la zone qui va être détruite vers une zone sanctuaire. Le projet, qui s’étale sur une durée de trois ans, a débuté en janvier 2021 et est financé par le dispositif « éco-contribution » de la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC), qui prévoit que lors de la validation du permis de chasser, chaque chasseur contribue à hauteur de cinq euros avec un complément de l’OFB de dix euros afin de financer des actions concrètes en faveur de la biodiversité.

Sur l’île de La Réunion, les Francolins gris n’ont été que très peu étudiés. Les deux premières années consistent donc en un état des lieux des populations à La Réunion : distribution passée et actuelle ; suivi mensuel de densité des deux populations reliques (pop1 : Etang Salé et pop2 : Sainte-Marie) ; caractérisation de l’habitat, de l’utilisation de l’espace et de la biologie de reproduction ; détermination des menaces pesant sur les populations réunionnaises. Cet état des lieux nous permettra de choisir une zone sanctuaire adaptée pour la population menacée (pop2) et d’évaluer le succès de la translocation de ces individus vers cette zone. La zone sanctuaire sera sélectionnée au cours des deux premières années, et restaurée au cours de la troisième année, durant laquelle nous procéderons également à l’action de translocation et au suivi de la population transloquée.